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Etude exclusive LSD pour Adrexo : Quel est le rapport des Français au papier ?

Par | Etudes & Marché

En 2019, quel est le rapport des Français au papier ? Quels sont les comportements et usages de ces derniers en matière d’imprimé publicitaire et de courriers d’information ?

C’est ce qu’Adrexo, spécialiste de la consommation et leader privé de la distribution d’imprimé publicitaire et courriers en France, et LSD, l’entité de conseil stratégique, d’études d’opinions et data de HOPPS Group, ont décrypté en menant une étude inédite sur un panel représentatif de la population française.

En effet, cette étude LSD pour Adrexo bouscule les idées reçues. Elle met notamment en lumière le rôle fondamental du papier et d’ imprimé publicitaire dans le quotidien des Français. L’étude a été menée entre le 29 avril et le 19 mai 2019 auprès d’un panel représentatif de la population française (1000 interviewés). Elle rappelle l’importance du papier pour les Français. Ainsi, elle souligne la perception positive et le rôle essentiel d’ imprimé publicitaire et courriers d’informations pour la population française.

Découvrez l’infographie de cette étude exclusive :

Pour plus d’informations, découvrez le communiqué de presse ici.

 

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marketing

Foire aux vins : le marché du vin en France

Par | Etudes & Marché

Créée en 1973, par l’enseigne E.Leclerc, la Foire aux vins est très populaire depuis sa création. Événement majeur de la rentrée pour le secteur de la grande distribution, elle est perçue comme un moment convivial et apprécié par les consommateurs. Selon les estimations, elle rapporterait 550 millions d’euros, soit 13% du total du rayon vins en GMS (Grandes et Moyennes surfaces). Mais qui sont vraiment les consommateurs de cette Foire aux vins ? Nous décrypterons ici leurs profils, leurs habitudes d’achat mais aussi les tendances de consommation afin d’anticiper au mieux l’événement prévue pour le mois de septembre. Il s’agit d’une opération marketing importante à organiser.

La Foire aux vins, l’opportunité business et marketing de la rentrée

La Foire aux Vins répond à différents enjeux :

  • Elle sert dans un premier temps à séduire les jeunes adultes, souvent plus disposés à consommer de la bière. La bière étant une boisson vendue à l’unité et moins difficile à choisir que le vin.
  • La Foire aux vins permet également de donner de l’attractivité au rayon. En effet, le marché du vin doit faire face à quelques difficultés en grande distribution, notamment sur le segment du vin rouge (-4,6% en volume entre avril 2017 et avril 2018, selon Iri). Il y a réel enjeu  marketing.
  • Enfin, elle permet d’anticiper le manque de volume. Après plusieurs intempéries survenues en 2017 (gels et grêles), la récolte a été réduite d’un quart, ce qui aura de lourdes conséquences sur l’édition 2019 de la Foire aux vins.

Portrait des consommateurs de vin en France

Selon le baromètre Sowine 2018, on distingue deux catégories de consommateurs :

  • Le grand consommateur qui consomme du vin une à plusieurs fois par semaine.
  • Le consommateur régulier qui consomme du vin quelques fois par mois.

Foire aux vins

Les habitudes de consommation des Français

Depuis quelques années, le mode de consommation évolue. Le nombre de personnes consommant du vin occasionnellement est en augmentation tout comme les non-consommateurs. De ce fait, la quantité de vin consommée en France baisse. En 20 ans la consommation de vin a chuté de 20%, soit une consommation annuelle de 51 litres contre 71 litres en 2000 (Organisation internationale du vin 2016). Le mode de consommation a bien évolué et offre aux enseignes l’opportunité de créer des liens plus forts entre les consommateurs et eux. Avec des opérations marketing plus ciblées, l’industrie viticole pourrait encore évoluer.

Malgré tout, le vin reste toujours LA boisson alcoolisée la plus populaire en France, lorsque l’on se base sur la valeur des ventes. Ainsi, selon le Baromètre Sowine, en 2018, le vin arrive en première position des alcools préférés des Français (78%), suivi des bières (50%) et des cocktails (35%).

Le vin, réel opportunité marketing

On constate l’émergence d’un nouveau phénomène : la montée en gamme de la consommation de vin. Les Français consomment moins mais mieux. Ainsi, en 2017, le budget annuel accordé aux achats de boissons alcoolisées s’élève à 325,3 . D’ailleurs, 46% des Français accordent un budget compris entre 5 et 10 pour une bouteille de vin (Baromètre Sowine, 2018).

Enfin, 90% des Français boivent du vin dans la sphère privée. Ils sont 85% à le faire pour accompagner un bon repas et 68% pour son côté convivial. Au restaurant, ils sont 54% à commander du vin à la bouteille et 66% choisissent le vin en se fiant à leurs connaissances ou à celles des autres convives. (Baromètre Sowine 2018).

51% des Français se procurent, en moyenne, une à deux bouteilles par achat et ils sont 49% à acheter du vin quelques fois par mois.

Pour 77% d’entre eux, l’achat de ces bouteilles se réalise en grande distribution. D’ailleurs, ils sont 83% à penser qu’il est important de se renseigner avant d’acheter une bouteille de vin.

Pour une majorité de consommateurs, l’achat de vin n’est pas perçu comme anxiogène. Ils sont ainsi 61% à se sentir confiants au moment de l’achat. C’est-à-dire qu’ils ne sont ni hésitants, ni perdus en situation d’achat).

Le vin bio, le futur des Foires aux vins ? 

C’est incontestable, le marché bio a le vent en poule depuis quelques années. L’attrait pour les vins bio en est un bel exemple. Alors que la consommation de vin à tendance à baisser en France, celle du vin bio s’accroît.

Même si la part de marché du bio est faible (3,7%), la consommation de vins bio a plus que doublé en 5 ans. Elle est passée de 4,58 millions de caisses vendues en 2012 à 9,26 millions de caisses en 2017. D’ailleurs, les ventes devraient quasi doubler d’ici 2022. Ainsi, IWSR prévoit une hausse du bio avec près de 17,26 millions de caisses vendues d’ici 4 ans.

Foire aux vins

Le saviez vous : Selon l’IWSR, une bouteille de 75 cl de vin biologique est en moyenne 33% plus chère qu’une bouteille de vin traditionnel (6,14€ contre 4,62€).

Le vin est une réelle institution en France et fait partie intégrante du patrimoine français. La Foire aux vins d’automne commence généralement au début du mois de septembre. Supermarchés, hypermarchés ou sites spécialisés profitent de cet événement pour se démarquer. C’est l’occasion séduire les amateurs de vins à la recherche de bonnes affaires.

Vous souhaitez communiquer auprès de vos clients à l’occasion de la Foire aux Vins ? Vous êtes en quête d’idées créatives pour animer votre magasin lors de ce temps fort ?
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Le courrier, un média toujours autant apprécié des Français

Résultats de l’étude BALmétrie 2018 : les tendances de l’Imprimé Publicitaire

Par | Etudes & Marché, Imprimés papier

La 7ème édition de l’étude BALmétrie, mesurant l’audience du courrier publicitaire, publiée le 16 juin 2019 et conduite par Ipsos, révèle qu’un lecteur d’Imprimé Publicitaire sur 2 est prêt à passer à l’acte d’achat suite à sa lecture. Média du pouvoir d’achat par excellence, l’Imprimé Publicitaire a plus que jamais sa place dans les stratégies de communication et marketing des entreprises.

L’imprimé publicitaire, un média toujours autant apprécié des Français

Inscrite dans notre quotidien, la relève de la boîte-à-lettres à un réel impact sur les consommateurs. Ainsi, sur les 99% des Français qui possèdent une boîte-à-lettres, 82% l’ouvrent tous les jours.  Ce média jouit toujours d’une forte audience, de quoi donner de belles opportunités aux annonceurs.

La boîte-à-lettres dispose d’un niveau d’encombrement publicitaire raisonnable, ce qui offre la possibilité aux annonceurs de toucher une audience attentive et qualitative. Ainsi, sur les 9,9 courriers lus en moyenne chaque semaine par les Français, ⅔ sont des courriers publicitaires.

Par ailleurs, sur les 6,7 prospectus lus en moyenne chaque semaine, 1 sur 2 est lu de façon assidue. Quant au courrier adressé, sur les 3 lus en moyenne chaque semaine, 2 sur 3 sont  regardés ou lus attentivement. Le courrier adressé est donc un puissant outil de fidélisation et de prospection, de plus en plus personnalisé permettant de tisser une relation émotionnelle et durable avec le consommateur. L’attrait de ce média réside notamment dans sa liberté d’usage.

La boîte-à-lettres engage le consommateur. Le courrier assure donc une meilleure mémorisation du message et offre de réelle chance aux annonceurs d’émerger.

Le courrier, levier important de drive-to-store et drive-to-web

L’Imprimé Publicitaire est un média particulièrement ROIste. Lus chaque semaine par 66,9% des Français, le prospectus à un impact majeur sur le drive-to-store. Ainsi, 45,4% des lecteurs déclarent s’être rendus ou avoir eu l’intention de se rendre en magasin après la lecture d’un Imprimé Publicitaire. Chez les 15-24 ans, à l’affût de bons plans, le chiffre est tout aussi important. Il est de de 45,1%.

En ce qui concerne le courrier adressé, l’étude BALmétrie montre des effets partagés entre le drive-to-store (23%) et le drive-to-web (21,2%). Ici, les jeunes sont les plus réactifs. 31,6% des 15-24 ans déclarent  s’être rendus en magasin et 26,2% à avoir visité le site internet de l’enseigne à l’origine du courrier adressé. Ces chiffres, nous montrent bien que les marques ont tout intérêt à développer ce levier pour séduire cette génération hyperconnectée. Le courrier est donc un excellent moteur de  trafic en magasin et sur les sites des marques.

Le média courrier bénéficie toujours d’une forte audience chez les Français. L’Imprimé Publicitaire occupe plus que jamais une place importante dans les plans de communication des annonceurs. Print et Digital se complètent efficacement pour répondre aux habitudes des consommateurs, mêmes les plus jeunes.

Etude balmétrie 2019

Lien vers l’étude complète

 

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consommation et marketing

Vers une consommation plus engagée ?

Par | Etudes & Marché

Depuis quelques années, de plus en plus de consommateurs se dirigent vers les marques et les produits durables, minimisant son empreinte écologique. Cette tendance se traduit notamment par l’explosion des produits alimentaires biologiques mais aussi des cosmétiques, de l’automobile, des produits d’entretien ou high-tech où le mouvement commence à s’implanter peu à peu. La consommation est devenue un vecteur d’engagement écologique.

Les Français en pleine transition alimentaire

D’après une étude réalisée par l’Obsoco (Observatoire Société et Consommation), en 2017, 82% des Français se disent plus attentifs à leur alimentation qu’il y a 3 ans. Dorénavant, les consommateurs recherchent de plus en plus des produits de qualité qui leur apportent des bénéfices santés. Une tendance confirmée par Philippe Guilbert, directeur général de Toluna. “Manger sain est une préoccupation primordiale, puisque 7 Français sur 10 déclarent y être sensible aujourd’hui. Que ce soit pour des raisons de forme, de bien-être ou de santé. Une large majorité cherche des aliments sains, des fruits et légumes de saison, des produits moins gras, moins sucrés, moins salés.”

On constate que ces modifications d’habitudes alimentaires sont plus présentes chez les femmes que chez les hommes (73,3% contre 66,7%) et chez les CSP+ (72,8% contre 68% chez les CSP-). De plus, une étude menée par Nielsen montre que la génération Y est la plus engagée. 85% d’entre eux pensent que l’engagement des entreprises est une priorité contre 72% des “baby-boomers”.

Typologies de consommateurs

Toujours selon l’étude menée par l’Obsoco, 4 typologies de consommateurs émergent.

On retrouve tout d’abord les adeptes du régime standard (62%). Ces derniers suivent un modèle d’alimentation dit classique. Ils sont peu disposés à changer leur régime mais ils sont cependant de plus en plus soucieux du contenu de leurs assiettes.

On retrouve ensuite, les opportunistes (20%). Cette typologie de consommateurs opte pour un régime alimentaire occasionnel conditionné par des motivations telles que la perte de poids ou encore la remise en forme.

Les sensibilisés (11%) quant à eux, s’identifient comme flexitariens. Il s’agit d’un nouveau mode de consommation qui consiste à manger moins de viande et à choisir des produits de saison plus qualitatifs.

Enfin, les radicaux (7%) sont les consommateurs les plus engagés vers de nouveaux régimes alimentaires (jeûne, détox, circuit alternatif, bio). Pour Philippe Moati, co-président de l’Obsoco “cette population s’impose un régime strict qui peut s’apparenter à un message politique et militant”.

Des consommateurs de plus en plus responsables

D’après une étude réalisée par Greenflex, 86% des Français tentent d’adopter une consommation plus responsable, c’est-à-dire une consommation plus engagée pour le respect de l’environnement, de l’animal et de l’homme. Ils souhaitent redonner du sens à leur consommation et entendent bien que les enseignes les accompagnent. Ainsi, pour 53% des Français, la consommation responsable passe par l’achat de produits labellisés, de produits bio, issus du commerce équitable ou encore de la production locale

D’ailleurs une étude Nielsen démontre que les produits mettant en avant des composants écologiques se vendent mieux que ceux qui n’en portent pas. Ainsi, la vente de produits cosmétiques “écolo” a connu une augmentation de 14% en 2017 contre seulement 1% pour la même catégorie de produits sans arguments de ventes écologiques. De même pour le chocolat. Lorsque celui-ci est traditionnel, ses ventes ont augmenté de 5% alors que les équivalents écologiques ont connu une croissance de 16%.

Face à ces nouveaux enjeux, les marques ont bien compris qu’elles doivent répondre à de nouveaux besoins et développent ainsi leur offre responsable. Franprix, par exemple, a lancé un nouveau magasin “Franprix Noé”, consacré à la consommation responsable. Dans la boutique parisienne, on retrouve des produits équitables, biologiques, locaux,  choisis pour leur qualité et leur goût. Carrefour Bio se développe également à Madrid où plus de 1800 produits bio sont proposés dans une boutique de 140 m².

Les enseignes s’engagent

De manière plus globale, les consommateurs peuvent retrouver dans chaque enseigne de la grande distribution un rayon consacré aux produits bio. Une étude réalisée par l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique, démontre que la part de marché des GMS dans le secteur du bio est d’environ 45%, contre 37% pour la distribution spécialisée bio, 13% pour la vente directe du producteur au consommateur et 5% pour les artisans ou commerçants.

De nos jours, les consommateurs sont à la recherche de plus de transparence de la part des enseignes. Ils souhaitent avoir une consommation plus collaborative et qui a du sens. En valorisant leur démarche RSE dans leur communication, les entreprises créent de la valeur et gagne la confiance des consommateurs. En intégrant cette démarche dans leur stratégie de marque, les entreprises se montrent plus humaines. Le consommateur désire également faire partie du processus d’élaboration du produit et attend des marques une offre personnalisée.

Les 3 principaux freins à une consommation responsable pour les consommateurs restent l’accessibilité prix, la praticité et l’honnêteté/la sincérité des marques.

 

La sécurité alimentaire au cœur des préoccupations des consommateurs

D’après une étude réalisée par Kantar Wordlpanel, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par la sécurité alimentaire (+7 points en un an) et sont à la recherche de produits sans substances chimiques (+14% de croissance volume pour le bio) et plus traçables (au travers du Made in France, des circuits courts, du fait maison ou encore du local).

D’ailleurs, les consommateurs sont prêts à mettre la main au porte-monnaie. Ainsi, 63% des ménages sont prêts à payer plus cher pour des produits de qualité contre 37% qui affirment que le prix est le critère principal dans le choix d’un produit.

Ainsi, d’après une étude menée par OpinionWay pour Max Havelaar France, en 2018, 79% des Français désirent trouver plus de produits équitables sur leurs lieux de consommation. Mais pour 81% d’entre eux la grande distribution ne doit pas être la seule à proposer plus de produits équitables. Les écoles, les restaurateurs et les entreprises doivent également participer à la croissance de ce secteur.

Au-delà du prix des produits achetés, les Français prennent aussi en compte, le lieu de fabrication (75% contre 62% en 2017), l’environnement (62%), les conditions de production (62% contre 43% en 2017), la personne qui a produit (54% contre 35% en 2017) et la rémunération des producteurs (36% contre 26% en 2017).

Cette tendance s’explique notamment par la médiatisation des Bad-buzz de l’agro-industrie (glyphosate, produits industriels…) mais aussi par la prolifération des labels et des applications nutritionnelles. Ainsi, selon un sondage de 2018, 19% des foyers Français se servent d’au moins une application alimentaire. Celle-ci permettant de scanner les produits et d’obtenir une information sur l’impact du produit sur la santé. Et 75% d’entre-eux assurent que l’utilisation de cette application a modifié leur comportement d’achat.

La conscience du consommateur

Le consommateur Français a pris conscience du lien qui existe entre son alimentation, sa santé et son bien-être. Cela se traduit par une consommation plus attentive, plus engagée et plus transparente. Certains secteurs sont plus touchés que d’autres, notamment l’alimentaire et les cosmétiques. La montée en puissance de ces préoccupations aura donc un impact sur le commerce de demain. Ce sera aux industriels de s’adapter.

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point de vente

Le retour en force du magasin

Par | Etudes & Marché, Imprimés papier

Depuis quelques années, des hypothèses émergent et prédisent une mort éventuelle du magasin physique au profit de l’e-commerce. A l’heure de la digitalisation, le magasin ne meurt pas, il se réinvente !

Le magasin physique se réinvente

Le magasin, toujours autant apprécié par les Français
Le commerce physique semble encore avoir de belles années devant lui et est toujours autant apprécié par les Français. Ainsi, d’après un sondage réalisé en 2015 par Ipsos, 72% des Français préfèrent acheter en magasin plutôt que sur Internet. D’ailleurs, 85% des consommateurs favorisent les magasins pour réaliser l’achat de produits de première nécessité.

Une étude, réalisée par The State of Retail en 2017, démontre que les clients sont encore méfiants quant à l’achat de produits coûteux sur des sites e-commerces. D’après cette étude, 56% des consommateurs préfèrent acheter des articles coûteux dans un magasin physique. En effet, au-delà d’un risque financier dans le cas d’un appareil défaillant, le client est réticent à l’idée d’acheter un appareil sur internet car il a peur de ne pas comprendre comment retourner ou réparer le produit en cas de problème. A contrario, si le même produit est acheté en magasin, le consommateur a la possibilité de le voir, de le toucher et de le tester, ce qui est un vecteur de réassurance pour le client.

L’humain au coeur des préoccupations

Selon The State of Retail, la disponibilité, le contact humain, l’expertise, l’écoute (citée par 90% des consommateurs), le conseil personnalisé et la possibilité de toucher le produit (cité par 85% des consommateurs),  de l’essayer ou d’évoluer dans l’univers de la marque, sont autant d’atouts plébiscités par les clients.

Enfin, une étude réalisée par Opinion Way pour la Paris Retail Week en 2017, affirme que 57% des Français et 70% des 18-24 ans souhaitent que les pure players comme Amazon, Vente Privée ou La Redoute ouvrent des magasins physiques. D’ailleurs, le développement des pop-up stores démontre bien cette tendance à revenir au brick & mortar. A titre d’exemple, le pure player Birchbox a lancé une boutique éphémère en 2014, avant d’ouvrir en avril 2017 son premier magasin à Paris.

Le magasin, véritable lieu de vie

Plus qu’un lieu d’achat, le magasin doit devenir un lieu de vie où les consommateurs vivent de véritables expériences. En 2017, 60% des 18-24 ans ont envie de magasins où ils peuvent faire autre chose qu’acheter. Ils souhaitent ainsi bénéficier de plus de divertissements, d’innovations. D’ailleurs, 33% d’entre eux souhaitent pouvoir trouver dans les magasins des espaces de restauration/café, des lieux de détente et de bien-être ou encore l’organisation de cours ou d’activités.

Et ça, les magasins l’ont bien compris. Nike propose, par exemple, des terrains de sport dans ses magasins. Samsung quant à lui, créé ses magasins comme des lieux d’expériences, suivant le modèle des parcs d’attractions.

Pour mettre en avant le savoir-faire des employés et renforcer l’attachement du client à la marque, les entreprises n’hésitent pas à développer des activités complémentaires en magasin. A titre d’exemple, les employés de la marque Lululemon Athletica, détaillant de vêtement de yoga, proposent des cours de yoga en magasin afin d’améliorer la relation client.

Les centres commerciaux se sont également emparés de cette tendance et offrent des espaces de détente, des aires de jeux pour les enfants ou encore des solutions pour recharger les téléphones portables ! Avec la mise en place de toutes ces solutions, on peut dire que l’on fait du shopping comme chez soi !

Le magasin, résolument centré autour du client
Le magasin bénéficie d’un atout majeur que les sites e-commerces ne peuvent concurrencer : le sensoriel. En effet, les Français aiment avoir la possibilité de toucher, sentir, tester un produit. Le sensoriel fait partie intégrante de l’expérience d’achat et peut être difficilement remplacé. Si aujourd’hui, de nouvelles technologies comme la réalité virtuelle permettent de représenter le produit “en situation”, pour certains achats comme les ensembles (chambre, cuisine…), les consommateurs préfèrent voir le produit en magasin pour pouvoir se projeter plus facilement.

L’expérience, clé pour attirer le consommateur

De nos jours, les consommateurs veulent vivre une expérience d’achat utile. En effet, il ne faut pas oublier que le magasin est la vitrine de la marque. Il permet d’établir une relation avec les clients. D’ailleurs, l’essor du marketing expérientiel le démontre. Cette approche vise à proposer une expérience unique au sein du magasin afin de susciter l’intérêt du client et d’accroître son engagement à la marque. En stimulant les sens des consommateurs lors de leurs achats, l’entreprise va pouvoir créer une expérience mémorable.

L’objectif est clair, les magasins doivent proposer une expérience unique aux consommateurs. Pour se faire, les magasins deviennent un espace d’émotions, d’histoires.

La personnalisation, outil marketing roi

La personnalisation devient le maître-mot ! En effet, de nos jours, chacun souhaite se sentir unique, tout en appartenant à un groupe référent. Suivant cette logique, le magasin Nike présent à New-York propose aux clients de personnaliser leurs baskets. Les clients peuvent également flasher les codes-barres des chaussures pour visualiser les différents coloris de la gamme, avant de les récupérer en magasin. Les clients peuvent ensuite essayer les différents modèles sélectionnés, avec l’aide d’un vendeur s’ils le souhaitent, puis procéder au paiement via Apple Pay pour une expérience sans friction.

D’après une étude réalisée par le cabinet L.E.K Consulting, 70% des consommateurs sont séduits par l’utilisation de la réalité virtuelle en magasin. Cela afin d’améliorer leurs expériences d’achat. Au-delà de l’expérience client, la réalité virtuelle permet aux magasins de présenter l’intégralité de leur offre. Pour illustrer ce propos, en 2017, Décathlon intègre la réalité virtuelle dans ses magasins et offre la possibilité à ses clients de tester les tentes Quechua. Grâce aux casques de réalité virtuelle, le consommateur est immergé dans trois univers virtuels (montagne, désert ou forêt). Il a alors la possibilité d’opter pour la tente de son choix. Cela lui permet de visualiser les caractéristiques de cette dernière, tout en changeant sa couleur et ses options. Il peut également circuler dans l’espace afin de simuler l’utilisation du produit.

Le phygital nouvel eldorado des marques

Depuis quelques années, on assiste à l’essor du click and collect. Ainsi, d’après une étude réalisée par Fevad/Csa, en 2016, 36% des internautes ont déjà utilisé le click and collect et 29% d’entre eux ont réalisé d’autres achats lors de leur visite en magasin. Cette tendance nous montre bien qu’au-delà d’être un mode de livraison, le click and collect est une façon d’attirer le consommateur en magasin.

Les nouvelles technologies permettent également aux magasins d’étendre leurs services. Ainsi, chez Célio, les consommateurs peuvent commander des articles indisponibles ou en rupture de stocks en magasin. Chez Uniqlo, un assistant virtuel aide les clients à choisir leurs vêtements en fonction de leurs goûts.

La digitalisation des magasins réhumanisent l’achat. En effet, le CRM permet de personnaliser les offres. Les tablettes permettent aux vendeurs d’accompagner le client dans son processus d’achat. Bref, les magasins ont tout à y gagner !

Les ventes online et in-store

De plus, les nouvelles technologies permettent aux marques d’homogénéiser leurs ventes online et in-store. Ces dernières disposent ainsi de toutes les datas nécessaires à la compréhension des parcours clients, des comportements face aux produits. Autant d’informations qu’elles peuvent utiliser pour maximiser leurs ventes en magasin. Amazon est l’exemple parfait de cette alliance. De ce fait, l’entreprise a mis en place dans son magasin new-yorkais des têtes de gondole composées des articles les plus vendus en ligne dans la région.

Enfin, les consommateurs sont de plus en plus partisans du ROPO (Research Online Purchase Offline). Ainsi,  en 2016, plus de neuf consommateurs sur dix ayant effectué un achat en commerce de proximité avaient au préalable réalisé une recherche en ligne.

Les magasins se transforment

Les magasins physiques se transforment en lieu de vie, en point de retrait ou encore en entrepôt. Le magasin est toujours bel et bien vivant et sa disparition, bien souvent annoncée, n’est pas d’actualité. De nos jours, la question n’est pas vraiment de savoir si internet éliminera ou non les magasins. Il s’agit plutôt de savoir comment les entreprises vont gérer la relation entre ces deux canaux de distribution. En bref, le magasin n’est pas mort, il se réinvente !

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connecté

RELATION CLIENT MAG : #ParisRetailWeek : Le magasin du futur sera connecté, expérientiel et “services centric”

Par | Etudes & Marché, Solutions digitales

Face à la montée en puissance du smart retail, les consommateurs rappellent les retailers à leurs priorité : Privilégier l’aspect pratique, maintenir la relation humaine. Telles sont les conclusions de l’étude présentée par Axis Communication et Ipsos lors de la Paris Retail Week. Il est question que le point de vente du future soit connecté.

 

Des consommateurs attachés à la relation humaine

 

Les consommateurs se méfient du “tout-digital” en point de vente. Selon leurs voeux, magasin du futur rime encore avec contact humain. C’est ce qu’affirme l’étude “Le Magasin de demain”, dévoilée par Axis Communication (spécialisé dans les caméras de réseau) et l’institut Ipsos. L’entreprise a fait le choix de définir les évolutions possibles du retail par le biais des consommateurs: “[l’étude] donne la parole aux consommateurs pour comprendre leurs besoins, leurs insatisfactions et leurs attentes en termes de parcours client en point de vente”, indique Azad Khamooshi, business developer retail d’Axis Communications.

 

Interrogés sur l’existant, les consommateurs semblent avoir trouvé leur chemin dans la multiplicité des parcours omnicanaux. Ainsi, 55% des sondés considèrent le site web d’une entreprise et le point de vente comme deux éléments complémentaires. Ils sont combinables au gré de leurs besoins. Si quatre consommateurs sur dix continuent de privilégier le point de vente physique, seuls 6% se cantonnent au digital. [LIRE LA SUITE]

Article paru sur relationclientmag.fr

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consommateur marketing

Marketing one-to-one : la clé pour répondre aux attentes actuelles du consommateur

Par | Etudes & Marché

La consommation de masse, c’est terminé ! Aujourd’hui, le consommateur est davantage exigeant : il veut des offres et des produits qui lui corresponde pleinement. Ainsi, pour répondre à ces nouvelles attentes, les marques jouent la carte du marketing one-to-one avec, notamment, la personnalisation de la relation client.

Une technique possible grâce à la data

La fidélisation du client est l’une des obsessions phares de tous les annonceurs. Elle permet de favoriser le développement du chiffre d’affaires, mais aussi de l’image de la marque ou de l’entreprise… D’où l’importance de s’intéresser au cas par cas à chaque consommateur, de le connaître et de le comprendre pour lui proposer des offres et des messages adaptés à ce qu’il désire.

Les données récoltées, tout au long du parcours client, ont donc une place de choix dans le marketing one-to-one. Elles permettent d’adapter le message aux besoins et préférences de chacun. Il est donc primordial d’être vigilant dans leur véracité, ainsi que dans l’analyse. Elles doivent impérativement être porteuse de sens et avoir un réel intérêt pour la marque. Il est possible d’en répertorier 4 types différents :

  • Les données relatives à l’engagement du client envers la société, soit celles concernant son compte client avec, par exemple, les derniers achats réalisés.
  • Des données relatives à la psychographie du client, qui sont généralement récoltées grâce aux réseaux sociaux et qui concerne les opinions, mais aussi les valeurs personnelles du client.
  • Les données relatives au comportement du client, sont celles qui retracent, par exemple, son parcours dans le magasin ou encore sur un site web.
  • Des données relatives à la réponse du client, concernent les données qui permettent d’identifier les raisons d’acceptation ou de refus d’une offre.

 

La personnalisation de la relation consommateur jusqu’au magasin physique

Le marketing one-to-one, et la personnalisation de la relation client, se retrouvent aussi en magasin à travers un élément clé : l’expérience client

Une approche cross-canal est indispensable afin de créer du lien entre vos points de vente physiques et vos canaux digitaux. Parmi ceux-ci, il y a vos réseaux sociaux ou encore votre site web. Cela permet de s’adapter à une nouvelle tendance de prise d’informations de la part des consommateurs. Celle-ci consiste à passer d’un support à un autre en quelques secondes grâce au digital.

En magasin, votre marque est portée par les vendeurs qui sont le point de contact principal avec le client. Cependant, les attentes des consommateurs changent : ils souhaitent là aussi plus de personnalisation et des conseils de masse. Ils ne veulent plus avoir à faire à des vendeurs, mais à des conseillers. Quelques enseignes l’on déjà compris. Par exemple, Sephora équipe ses “vendeurs” d’Ipod Touch connecté au CRM. En scannant la carte de fidélité, ils sont capables d’accéder à l’ensemble des données du client (points de fidélité, derniers achats, panier moyen, etc…). Cela permet de proposer des produits et des offres qui correspondent au consommateur. Ainsi, naissent les “personal shoppers”.

Aujourd’hui, la personnalisation de la relation client est plus que jamais d’actualité. Elle se retrouve à toutes les étapes du parcours client.

 

Découvrez les  attentes des consommateurs vis-à-vis des marques !

http://ressources.adrexo.fr/lsa-et-adrexo-0

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consommateurs au centre

INFLUENCIA : Placer le consommateur au centre

Par | Etudes & Marché

Dans une environnement macro et socio-économique changeant rapidement où l’essor des nouvelles technologies accélère encore le mouvement, le consommateur est en train de prendre le pouvoir. C’est aux marques et aux enseignes de s’adapter. Le consommateur demande de plus en plus à être placé au coeur des démarches marketing. En effet, avec le digital qui occupe davantage de place dans le quotidien du consommateur, les marques et enseignes doivent redéfinir leur communication. Il est primordial pour elles de focaliser toute leur attention sur ce qu’attendent le consommateur. Un nouveau type de concurrence est né avec le digital. Il ne s’agit plus de la diversité des produits et services que chaque enseigne et marque propose. C’est un travail sur la relation long terme entretenue avec le consommateur.

 

Impressionnant : en 2000, Kmart était le troisième plus important retailer aux Etats-Unis avec des ventes s’élevant à 36Md$. En 2014, ses revenus de vente avaient chuté des deux tiers et en 2017 de 72% à 10Md$. De 2200 magasins en 2000, son parc était passé à 900 en 2017. Dans le même temps, les ventes annuelles d’Amazon atteignaient 83Md$ en 2014 contre 2,8Md$ en 2000. Et que dire de la faillite de Toy’r’Us ?

Une réponse s’impose : les circuits de distribution classiques sont en pleine transformation. De nombreuses marques sont entrées de plein pied dans l’ère du DtoC (Direct to Consumer) avec des pionniers : Nike, Lego, Adidas, Disney… [LIRE LA SUITE]

Article paru sur influencia.net

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expérience client en point de vente

Et demain ? Cap sur 2050 : histoire de l’évolution de l’expérience client en point de vente

Par | Etudes & Marché, Imprimés papier

Huitième et dernière chronique sur l’évolution de l’expérience client en point de vente de 1800 à 2050. Mon objectif est d’éclairer les lecteurs sur différents changements et innovations qui ont jalonné l’histoire du marketing en point de vente. Dans cette chronique non-exhaustive, je souhaite livrer quelques pistes et réflexions sur l’évolution de l’expérience client en point de vente.

En 2050, 9 milliards d’êtres humains et autant de défis !

En 2050, il y aura 9 milliards d’êtres humains dont deux-tiers de la population concentrée dans des villes de plus en plus grandes. L’innovation dans le retail va devoir répondre à de nombreux défis : l’évolution des tendances sociétales de la consommation, l’impact environnemental du modèle de la distribution et de la production mondiale, la raréfaction des ressources ou encore l’apparition de nouvelles technologies – et leur adaptation aux marchés – comme l’agriculture hydroponique, les imprimantes 3D ou encore l’intelligence artificielle qui envahit peu à peu l’univers de point de vente. Tout cela, sans compter sur les technologies qui ne sont pas encore matures ou qui n’existent pas encore !

Dans ce contexte, quelques pistes économiques devraient être étudiées pour les retailers. La relocalisation de la production semble par exemple inéluctable dans quelques années ; en effet, le lissage du coût de la main d’œuvre mondiale et l’automatisation grandissante réduisent l’attrait de la délocalisation. Cela sans compter sur le coût de la mobilité des marchandises. Ceux-ci augmentent financièrement (coût de l’énergie), aussi bien qu’écologiquement (empreinte carbone). Ces relocalisations devraient donc changer la manière de produire. De ce fait, elles devraient ainsi avoir un impact fort sur les circuits de distribution jusqu’en point de vente. D’autre part, une tendance forte semble émerger : la production à petite échelle … [LIRE LA SUITE]

Article paru sur siecledigital.fr

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point de vente

Comment les retailers optimisent leur trafic en point de ventes ?

Par | Etudes & Marché, Imprimés papier

Découvrez trois solutions utilisées par de nombreux retailers en France. Il s’agit d’optimiser leurs ventes physiques en point de ventes, cela grâce aux signaux des smartphones des consommateurs.

Les retailers s’attaquent à un gros sujet : l’optimisation du trafic du point de ventes. Ils le font déjà pour leurs sites Web où des solutions opèrent à force de cookies et de données “loguées”. Des capteurs placés dans les magasins collectent ainsi les signaux émis par les appareils mobiles des consommateurs. Ensuite, ils les renvoient à une plateforme équipée d’algorithmes qui les analyse en temps réel. Ce faisant, ces solutions – comme les françaises Occi, Fidzup, Retency et l’américaine RetailNext, délivrent à leurs clients détaillants de nombreuses statistiques. Celles-ci portent sur le comportement des consommateurs sur place. Il peut s’agir du taux de répétition, du parcours, des points d’arrêt mais également du temps passé par rayon, en caisse ou en cabine d’essayage, etc.

Ces informations permettent aux détaillants d’optimiser en temps réel le merchandising de point de vente. De plus, cela permet d’observer la réactivité de leurs équipes et les services proposés avec pour objectif de transformer les visiteurs en acheteurs. Les corrélations entre les différentes zones et parcours les plus empruntés permettent de définir les “points chauds”. Ceux-ci génèrent le plus de ventes, temps d’arrêt, ou ceux qui même étant visibles n’attirent pas l’attention des visiteurs. “Ce système permet d’envoyer des alertes en temps réel sur les lacunes, comme une attente trop longue en caisse”, explique Yves Benchimol, fondateur et CEO d’Occi.

Occi, qui équipe les Galeries Lafayette, Carrefour ou encore Auchan propose une solution. Celui-ci renseigne les équipes sur le profil des clients présents en magasin, leurs préférences d’achat ou encore leur dernière visite.  [LIRE LA SUITE]

Article paru sur journaldunet.com

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