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mars 2019

Comme de multiples activités humaines, l’industrie papetière a une empreinte écologique.

5 idées reçues sur l’imprimé publicitaire !

Par | Imprimés papier

L’imprimé publicitaire est ancré dans le quotidien des français. En moyenne un français lit 6,9 courriers publicitaires par semaine (BALmétrie 2017).

Cependant, ce média souffre d’idées reçues sur le papier dont il convient de se défaire.

Préjugé n°1 : Le prospectus ne tient pas compte des enjeux environnementaux

Comme de multiples activités humaines, l’industrie papetière a une empreinte écologique. Cependant, le papier demeure un média responsable, recyclable et naturel. A ce propos, saviez-vous que l’industrie papetière est l’une des premières industries de recyclage ? (COPACEL)

D’après le rapport de suivi de la déclaration Européenne sur le recyclage du papier, réalisé en 2016, 72% du papier est recyclé. En 10 ans, le taux de récupération des produits usagés à base de papier et carton est passé de 46% à 72%.

L’industrie de la distribution d’imprimé publicitaire s’engage dans une démarche d’optimisation de son empreinte carbone. Pour cela, elle met en place un plan annuel d’actions concrètes : utilisation d’énergie verte, optimisation des flux de transports, programme de reforestation, tri des déchets…Autant d’actions qui ont permis de réduire les émissions de CO2 de 45% en presque 30 ans (Conf of Europ Paper Indus).

Hautement recyclable (5 à 7 fois), le papier est un acteur essentiel à l’économie circulaire. Fabriqué à partir de fibres recyclées et de fibres issues de forêts gérées durablement, le papier n’a pas d’impact sur la déforestation en Europe.

Produits en petit format, petit grammage, sans colle et sans vernis, les prospectus honorent les normes d’éco conception. De plus, grâce à la mise à jour régulière des référentiels de boîte-à-lettres (Modifications urbanistiques, Stop Pub), les quantités produites sont optimisées au plus juste afin de lutter contre tout gaspillage.

Préjugé n°2 : Les flyers ne sont utilisés que par la grande distribution

Faux ! La GSA et la GSS ne sont pas les seules à utiliser les flyers. Facile à mettre en place, le flyer est aussi accessible pour les petites et moyennes entreprises.

Ils permettent aux artisans et commerçants locaux d’accroître leur notoriété en ciblant avec précision les quartiers regroupant les consommateurs les plus réceptifs à leurs offres. Ainsi, 68% des français utilisent l’imprimé publicitaire pour choisir le magasin dans lequel aller effectuer leurs achats (Adrexo et IPSOS, 2016) et 2 français sur 3 choisissent un magasin en fonction des promotions et des offres commerciales reçues. (Adrexo et IPSOS, 2016)

Il s’agit donc d’une puissante alternative aux spots radio et TV qui restent bien souvent peu accessibles pour les TPE et PME.

Le prospectus est un vecteur de lien social. Il permet aux mairies et collectivités territoriales de se connecter avec leurs publics et de faire connaître les différentes actions et événements de la commune !

Avec le retour au local et l’essor de la consommation responsable comme acte d’engagement citoyen, les imprimés publicitaires participent d’autant plus au dynamisme de l’économie locale.

Ce support de communication est donc un levier important du développement de l’artisanat et des commerces locaux.

Préjugé n°3 : Personne ne lit les imprimés publicitaires. Ils vont directement à la poubelle !

Parce qu’elle demande une action volontaire, la lecture d’imprimé publicitaire est choisie. Il s’agit du seul média que les consommateurs emportent volontairement chez eux, qu’ils consultent à un moment privilégié et qui participe à la rédaction des listes de courses.

D’ailleurs, les lecteurs prennent plaisir à les lire et y consacrent en moyenne 38 minutes chaque semaine. 63% des français déclarent même que la lecture de prospectus est pour eux un moment de détente (Two Sides, Toluna 2017).

Preuve encore que l’imprimé publicitaire est un média désiré, 61% des jeunes ne souhaitent pas apposer de Stop-Pub sur leur boîte-à-lettres (Opinion Way pour Bonial, 2015). En effet, si une personne ne souhaite pas recevoir de flyers, cette dernière dépose un autocollant Stop-Pub sur sa boîte-à-lettres.

Or, si la boîte-à-lettres ne dispose pas d’un Stop Pub, cela signifie que la personne a fait le choix de recevoir des publicités et donc que cette dernière est réceptive au message, qu’elle lit à un moment choisi. Alors que 30% des internautes ont téléchargé un ad-blocker (bloqueur de publicité), une étude réalisée par BALmétrie montre que seuls 17% des français ont apposé un autocollant Stop-Pub. Cette étude montre bien que ce support de communication possède une véritable audience.

Le prospectus reste d’ailleurs un média très apprécié par les personnes âgées contribuant à la lutte contre l’isolement.

L’imprimé publicitaire est donc un média de proximité qui permet aux consommateurs de s’informer sur la vie de leur territoire.

Préjugé n°4 : L’imprimé publicitaire est un média vieillissant, qui ne plaît pas aux français

L’imprimé publicitaire est LE média du pouvoir d’achat. Il est indispensable à la vie quotidienne des consommateurs français qui le plébiscitent. 75% des français déclarent apprécier les prospectus et 86% d’entre eux sont sensibles aux promotions. (BALmétrie 2017).

Porteur de bons plans, d’informations et de promotions, grâce à lui les consommateurs sont au courant des bonnes affaires. 93% des français estiment que les flyers permettent d’avoir une vision rapide et complète des promotions. (IPSOS et Adrexo, 2016)

Il permet donc aux particuliers d’accroître leur pouvoir d’achat. Cela se fait en comparant les offres et promotions existantes. De ce fait, pour 84% des français les imprimés publicitaires permettent d’optimiser le budget du foyer et pour 82% d’entre eux, d’acheter malin. (Etude Adrexo et IPSOS, 2015)

70% des Français lisent des imprimés publicitaires chaque semaine et 76% d’entre eux sont des utilisateurs de bons de réductions (GIE BALmétrie, IPSOS, 2018).

Les échantillons, appréciés par 97% des français renforcent l’attractivité des prospectus auprès d’une cible définie. Ils offrent la possibilité de découvrir un produit inconnu. D’ailleurs, 68% des consommateurs se sont déjà rendus dans un magasin suite à la réception d’un échantillon.

Contrairement aux idées reçues, le flyer est également plébiscité par la nouvelle génération. Ainsi, selon une étude Balmétrie, 87,5% des 15-34 ans lisent au moins un imprimé publicitaire et 80% d’entre eux les conservent.

Ce média est globalement bien perçu et jugé utile par les Millennials. De ce fait, 4 jeunes sur 5 jugent la lecture de prospectus comme un moment de plaisir. Une étude réalisée par Adrexo montre qu’un jeune sur deux se dit « impatient » de lire des imprimés publicitaires. Curieux, ils aiment avoir la possibilité de voir les offres disponibles dans leur zone de chalandise. Il est donc important d’avoir un bon ciblage.

De plus, 85% d’entre eux voient dans le support papier une caution d’authenticité, en laquelle ils ont confiance. Le support papier est fixe, durable, fait référence… Il laisse des traces, il fait mémoire. Il offre un point de fixation de l’intérêt et apporte de la cohérence.

Préjugé n°5 : Le digital a tué le prospectus

Nous avons souvent tendance à opposer la communication papier et la communication digitale. Or, d’après une étude réalisée par l’Observatoire de l’association Culture Papier, 75% des français estiment que le papier et le numérique sont complémentaires. 85% d’entre eux, affirment même que l’utilisation combinée du papier et du digital permet de disposer de plus d’informations que sur un format seul (IFOP et Electrogeloz Power Print).

En effet, les prospectus et la communication digitale ne sont pas utilisés de manière distincte mais de façon complémentaire. De ce fait, l’imprimé publicitaire apporte aux consommateurs de l’information, annonce une promotion, fait découvrir un produit. Les sites internet quant à eux vont permettent d’avancer dans le choix du produit ou du lieu d’achat.

De plus,  le flyer est un excellent outil drive-to-web ! Selon une étude réalisée par Balmétrie, en 2018, 15,2% des français se sont déjà rendus ou ont eu l’intention de se rendre sur le site internet d’un annonceur à la suite de la réception d’une publicité.

La complémentarité média semble être une bonne alternative !

Le courrier publicitaire, filière économique et créatrice d’emplois

Le secteur d’activité des prospectus fait intervenir de nombreux métiers : fabrication, conception graphique, impression, diffusion, tri… Autant  d’emplois qui participent au développement des territoires.

En France, d’après l’Obs-Commédia, en 2016, la filière “création, impression, routage, transport, distribution” représente plus de 150 000 emplois. Pour sa seule activité, Adrexo emploi et forme plus de 17 000 distributeurs partout en France !

Le métier de distributeur, principalement occupé par des personnes à la recherche d’une activité complémentaire, permet d’offrir à une population peu qualifiée, un CDI à proximité de leur domicile.

Les imprimés publicitaires représentent également un soutien à la consommation, pilier essentiel de la croissance et donc de l’emploi

A l’heure de la digitalisation, nous pouvons penser que l’imprimé publicitaire n’est plus efficace auprès du grand public. Il serait délaissé au profit des moyens de communication digitaux. Or, le courrier publicitaire est un média puissant, responsable. Il est aimé des consommateurs et créé de l’emploi! Présent chaque jour dans près de 25 millions de foyers, le prospectus est un média indispensable. Il génère du trafic en magasin et sur les sites e-commerce.

C’est un média promotionnel et un média du pouvoir d’achat et des bons plans. Des millions de français attendent et apprécient l’imprimé publicitaire ! Il s’agit donc d’un média incontournable dans l’établissement d’un bon mix média !

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