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Pierre Seillier

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Etude exclusive LSD pour Adrexo : Quel est le rapport des Français au papier ?

Par | Etudes & Marché

En 2019, quel est le rapport des Français au papier ? Quels sont les comportements et usages de ces derniers en matière d’imprimé publicitaire et de courriers d’information ?

C’est ce qu’Adrexo, spécialiste de la consommation et leader privé de la distribution d’imprimé publicitaire et courriers en France, et LSD, l’entité de conseil stratégique, d’études d’opinions et data de HOPPS Group, ont décrypté en menant une étude inédite sur un panel représentatif de la population française.

En effet, cette étude LSD pour Adrexo bouscule les idées reçues. Elle met notamment en lumière le rôle fondamental du papier et d’ imprimé publicitaire dans le quotidien des Français. L’étude a été menée entre le 29 avril et le 19 mai 2019 auprès d’un panel représentatif de la population française (1000 interviewés). Elle rappelle l’importance du papier pour les Français. Ainsi, elle souligne la perception positive et le rôle essentiel d’ imprimé publicitaire et courriers d’informations pour la population française.

Découvrez l’infographie de cette étude exclusive :

Pour plus d’informations, découvrez le communiqué de presse ici.

 

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marketing

Foire aux vins : le marché du vin en France

Par | Etudes & Marché

Créée en 1973, par l’enseigne E.Leclerc, la Foire aux vins est très populaire depuis sa création. Événement majeur de la rentrée pour le secteur de la grande distribution, elle est perçue comme un moment convivial et apprécié par les consommateurs. Selon les estimations, elle rapporterait 550 millions d’euros, soit 13% du total du rayon vins en GMS (Grandes et Moyennes surfaces). Mais qui sont vraiment les consommateurs de cette Foire aux vins ? Nous décrypterons ici leurs profils, leurs habitudes d’achat mais aussi les tendances de consommation afin d’anticiper au mieux l’événement prévue pour le mois de septembre. Il s’agit d’une opération marketing importante à organiser.

La Foire aux vins, l’opportunité business et marketing de la rentrée

La Foire aux Vins répond à différents enjeux :

  • Elle sert dans un premier temps à séduire les jeunes adultes, souvent plus disposés à consommer de la bière. La bière étant une boisson vendue à l’unité et moins difficile à choisir que le vin.
  • La Foire aux vins permet également de donner de l’attractivité au rayon. En effet, le marché du vin doit faire face à quelques difficultés en grande distribution, notamment sur le segment du vin rouge (-4,6% en volume entre avril 2017 et avril 2018, selon Iri). Il y a réel enjeu  marketing.
  • Enfin, elle permet d’anticiper le manque de volume. Après plusieurs intempéries survenues en 2017 (gels et grêles), la récolte a été réduite d’un quart, ce qui aura de lourdes conséquences sur l’édition 2019 de la Foire aux vins.

Portrait des consommateurs de vin en France

Selon le baromètre Sowine 2018, on distingue deux catégories de consommateurs :

  • Le grand consommateur qui consomme du vin une à plusieurs fois par semaine.
  • Le consommateur régulier qui consomme du vin quelques fois par mois.

Foire aux vins

Les habitudes de consommation des Français

Depuis quelques années, le mode de consommation évolue. Le nombre de personnes consommant du vin occasionnellement est en augmentation tout comme les non-consommateurs. De ce fait, la quantité de vin consommée en France baisse. En 20 ans la consommation de vin a chuté de 20%, soit une consommation annuelle de 51 litres contre 71 litres en 2000 (Organisation internationale du vin 2016). Le mode de consommation a bien évolué et offre aux enseignes l’opportunité de créer des liens plus forts entre les consommateurs et eux. Avec des opérations marketing plus ciblées, l’industrie viticole pourrait encore évoluer.

Malgré tout, le vin reste toujours LA boisson alcoolisée la plus populaire en France, lorsque l’on se base sur la valeur des ventes. Ainsi, selon le Baromètre Sowine, en 2018, le vin arrive en première position des alcools préférés des Français (78%), suivi des bières (50%) et des cocktails (35%).

Le vin, réel opportunité marketing

On constate l’émergence d’un nouveau phénomène : la montée en gamme de la consommation de vin. Les Français consomment moins mais mieux. Ainsi, en 2017, le budget annuel accordé aux achats de boissons alcoolisées s’élève à 325,3 . D’ailleurs, 46% des Français accordent un budget compris entre 5 et 10 pour une bouteille de vin (Baromètre Sowine, 2018).

Enfin, 90% des Français boivent du vin dans la sphère privée. Ils sont 85% à le faire pour accompagner un bon repas et 68% pour son côté convivial. Au restaurant, ils sont 54% à commander du vin à la bouteille et 66% choisissent le vin en se fiant à leurs connaissances ou à celles des autres convives. (Baromètre Sowine 2018).

51% des Français se procurent, en moyenne, une à deux bouteilles par achat et ils sont 49% à acheter du vin quelques fois par mois.

Pour 77% d’entre eux, l’achat de ces bouteilles se réalise en grande distribution. D’ailleurs, ils sont 83% à penser qu’il est important de se renseigner avant d’acheter une bouteille de vin.

Pour une majorité de consommateurs, l’achat de vin n’est pas perçu comme anxiogène. Ils sont ainsi 61% à se sentir confiants au moment de l’achat. C’est-à-dire qu’ils ne sont ni hésitants, ni perdus en situation d’achat).

Le vin bio, le futur des Foires aux vins ? 

C’est incontestable, le marché bio a le vent en poule depuis quelques années. L’attrait pour les vins bio en est un bel exemple. Alors que la consommation de vin à tendance à baisser en France, celle du vin bio s’accroît.

Même si la part de marché du bio est faible (3,7%), la consommation de vins bio a plus que doublé en 5 ans. Elle est passée de 4,58 millions de caisses vendues en 2012 à 9,26 millions de caisses en 2017. D’ailleurs, les ventes devraient quasi doubler d’ici 2022. Ainsi, IWSR prévoit une hausse du bio avec près de 17,26 millions de caisses vendues d’ici 4 ans.

Foire aux vins

Le saviez vous : Selon l’IWSR, une bouteille de 75 cl de vin biologique est en moyenne 33% plus chère qu’une bouteille de vin traditionnel (6,14€ contre 4,62€).

Le vin est une réelle institution en France et fait partie intégrante du patrimoine français. La Foire aux vins d’automne commence généralement au début du mois de septembre. Supermarchés, hypermarchés ou sites spécialisés profitent de cet événement pour se démarquer. C’est l’occasion séduire les amateurs de vins à la recherche de bonnes affaires.

Vous souhaitez communiquer auprès de vos clients à l’occasion de la Foire aux Vins ? Vous êtes en quête d’idées créatives pour animer votre magasin lors de ce temps fort ?
RDV ici pour découvrir nos dispositifs de communication ciblées en boîte-à-lettres, nos solutions de communication digitale ou encore nos dispositifs événementiels in-store.

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Le courrier, un média toujours autant apprécié des Français

Résultats de l’étude BALmétrie 2018 : les tendances de l’Imprimé Publicitaire

Par | Etudes & Marché, Imprimés papier

La 7ème édition de l’étude BALmétrie, mesurant l’audience du courrier publicitaire, publiée le 16 juin 2019 et conduite par Ipsos, révèle qu’un lecteur d’Imprimé Publicitaire sur 2 est prêt à passer à l’acte d’achat suite à sa lecture. Média du pouvoir d’achat par excellence, l’Imprimé Publicitaire a plus que jamais sa place dans les stratégies de communication et marketing des entreprises.

L’imprimé publicitaire, un média toujours autant apprécié des Français

Inscrite dans notre quotidien, la relève de la boîte-à-lettres à un réel impact sur les consommateurs. Ainsi, sur les 99% des Français qui possèdent une boîte-à-lettres, 82% l’ouvrent tous les jours.  Ce média jouit toujours d’une forte audience, de quoi donner de belles opportunités aux annonceurs.

La boîte-à-lettres dispose d’un niveau d’encombrement publicitaire raisonnable, ce qui offre la possibilité aux annonceurs de toucher une audience attentive et qualitative. Ainsi, sur les 9,9 courriers lus en moyenne chaque semaine par les Français, ⅔ sont des courriers publicitaires.

Par ailleurs, sur les 6,7 prospectus lus en moyenne chaque semaine, 1 sur 2 est lu de façon assidue. Quant au courrier adressé, sur les 3 lus en moyenne chaque semaine, 2 sur 3 sont  regardés ou lus attentivement. Le courrier adressé est donc un puissant outil de fidélisation et de prospection, de plus en plus personnalisé permettant de tisser une relation émotionnelle et durable avec le consommateur. L’attrait de ce média réside notamment dans sa liberté d’usage.

La boîte-à-lettres engage le consommateur. Le courrier assure donc une meilleure mémorisation du message et offre de réelle chance aux annonceurs d’émerger.

Le courrier, levier important de drive-to-store et drive-to-web

L’Imprimé Publicitaire est un média particulièrement ROIste. Lus chaque semaine par 66,9% des Français, le prospectus à un impact majeur sur le drive-to-store. Ainsi, 45,4% des lecteurs déclarent s’être rendus ou avoir eu l’intention de se rendre en magasin après la lecture d’un Imprimé Publicitaire. Chez les 15-24 ans, à l’affût de bons plans, le chiffre est tout aussi important. Il est de de 45,1%.

En ce qui concerne le courrier adressé, l’étude BALmétrie montre des effets partagés entre le drive-to-store (23%) et le drive-to-web (21,2%). Ici, les jeunes sont les plus réactifs. 31,6% des 15-24 ans déclarent  s’être rendus en magasin et 26,2% à avoir visité le site internet de l’enseigne à l’origine du courrier adressé. Ces chiffres, nous montrent bien que les marques ont tout intérêt à développer ce levier pour séduire cette génération hyperconnectée. Le courrier est donc un excellent moteur de  trafic en magasin et sur les sites des marques.

Le média courrier bénéficie toujours d’une forte audience chez les Français. L’Imprimé Publicitaire occupe plus que jamais une place importante dans les plans de communication des annonceurs. Print et Digital se complètent efficacement pour répondre aux habitudes des consommateurs, mêmes les plus jeunes.

Etude balmétrie 2019

Lien vers l’étude complète

 

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imprimés publicitaires

Le papier, un support vecteur d’émotions

Par | Imprimés papier

Le pouvoir émotionnel du papier n’est plus à prouver. Tactile, sonore, visuel, olfactif, il stimule nos sens. Une étude de Two Sides en 2016 démontre que 80% des Français apprécient et valorisent la dimension multisensorielle et stimulante de l’imprimé publicitaire. Pour procurer de l’émotion aux consommateurs, l’industrie papetière n’hésite pas à innover. Elle tend à rendre l’imprimé publicitaire encore plus attractif à l’ère où le digital ne cesse d’avancer.

L’indémodable papier est ainsi un support qui transmet de l’émotion à ses lecteurs avares d’expériences. Les enseignes et marques l’ont également compris puisque le courrier reste un média utilisé, impactant et ROIste.

Lire un imprimé publicitaire procure de l’émotion positive

La boîte-à-lettres est un vecteur de bonnes nouvelles. Depuis quelques années, celle-ci s’est débarrassée des factures, impôts ou tout autres courriers de gestion. Nous les recevons aujourd’hui par email. C’est le désir d’une surprise, voire même l’impatience qui guide les consommateurs à ouvrir cette boîte-à-lettres. “Parce que, qu’est-ce qu’on y trouve aujourd’hui dans la boîte-à-lettres ? On y trouve la box beauté que l’on commande tous les mois, on y trouve les courriers de nos marques préférées. Ces courriers personnalisés qui ne s’adressent qu’à nous, avec des promos et des produits rien que pour nous. Donc cette boîte-aux-lettres, c’est devenu un écrin. Un écrin à expérience.Céline LETU TORTORICI, Directrice Marketing & Communication Adrexo, Retail Morning, 2018.

De nos jours, un Français lit en moyenne 10 courriers par semaine dont ⅔ sont des courriers publicitaires (étude BALmétrie 2018). C’est une évidence, la boîte-à-lettres est bien moins encombrée que les autres médias. Les consommateurs semblent plus ennuyés par les publicités digitales puisque 36% des internautes ont téléchargé un ad-blocker en 2018 (bloqueur de publicités) alors que seuls 18% des français ont apposé un autocollant Stop-Pub sur leur boîte-à-lettres (étude BALmétrie 2018).

D’ailleurs, les consommateurs attendent avec impatience la réception des courriers. Ils sont 50% à déclarer un manque lorsqu’ils n’en reçoivent pas. (Baromètre Ipsos/Adrexo)

Aussi, plus le ciblage de l’envoi et la personnalisation du discours sont précis, plus l’intérêt du lecteur y est décuplé. Les prospectus sont nettement plus appréciés lorsqu’ils sont en accord avec les comportements et les centres d’intérêts des consommateurs.

Les prospectus appréciés et lus à un moment choisi

D’après une étude réalisée par l’Observatoire Culture Papier, 83% des Français se disent attachés au papier. 79% des consommateurs se déclarent réceptifs lorsqu’ils lisent un contenu sur papier, soit 3 fois plus que sur mobile (article What can neuroscience tell us about why print magazine advertising works).

Moment privilégié, les prospectus sont lus à un moment choisi. Les consommateurs prennent le temps de les feuilleter pour y découvrir les dernières nouveautés ou promotions du moment puisqu’ils y consacrent 38 minutes par jour (Etude IPSOS & Adrexo, Les Français et l’Imprimé Publicitaire, 2016).

De plus, le média courrier offre une liberté d’usage non négligeable aux consommateurs. Ce dernier peut être lu n’importe quand, n’importe où, et même partagé entre les membres du foyer.

Une création graphique au service de l’impact visuel

Le choix du papier à une influence majeure sur l’impact de la communication des marques. Le grammage du papier, le format, les couleurs employées, le style graphique ou encore la texture utilisée sont d’autant d’éléments qui feront émerger un prospectus parmi les autres. De manière générale, on constate que les formats spéciaux, plus volumineux sont les plus remarqués. Inconsciemment, les consommateurs vont les ouvrir en priorité car ces derniers surprennent, attirent l’œil et change de ce qu’ils ont l’habitude de recevoir.

Côté innovations, des techniques d’intelligence artificielle, basée sur les technologies d’Eye Tracking, peuvent être utilisées afin de prédire l’impact d’un support papier. Emplacement de l’accroche, mise en scène du produit, couleurs utilisées, toutes les composantes d’un prospectus sont ainsi remaniées pour maximiser ses chances de sortir du lot dans un environnement publicitaire saturé.

En bref, l’imprimé publicitaire est un média apprécié par les Français. Son efficacité dépend, en grande partie, de la capacité du support à provoquer de l’émotion chez le client. Ciblé finement et contenant une offre personnalisée ou même un échantillon, le papier stimulera les sens du lecteur. Il apporte le souvenir laissé chez le consommateur ainsi que l’envie de procéder à un achat. Il motive également à se rendre sur un point de vente.

 

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lecture imprimé publicitaire

CBNEWS : Imprimé Papier : 45,4% des lecteurs prêts à se rendre en magasin après lecture

Par | Imprimés papier

45,4% des Français (et 45,1% des 15-24 ans) déclarent s’être rendus ou avoir eu l’intention de se rendre en magasin après la lecture d’ imprimé papier, selon des données collectées par la 7ème édition de l’étude BALmétrie*. 82% d’entre eux disent même relever quotidiennement le contenu de leur boite aux lettres. 66,9% à lisent chaque semaine un imprimé papier.  BALmétrie pointe par ailleurs des « effets partagés » entre le drive-to-store (23%) et le drive-to-web (21,2%). Cela est justifié par « la nature des marques et des dispositifs mis en place ». Là encore, note l’étude, ce sont les jeunes qui y sont le plus réactifs. De plus, il s’agit des 15-24 ans en particulier. 31,6% se sont rendus en magasin et 26,2% ont visité le site Internet de la marque ayant adressé un courrier.

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Article paru sur cbnews.fr

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imprimé publicitaire

L’EXPRESS : Pour séduire et expliquer, Nespresso mise sur le courrier papier

Par | Imprimés papier

Chez le fabricant de capsules de café, le courrier papier était jadis le principal canal du marketing. Aujourd’hui, la marque continue à l’utiliser pour transmettre certains messages et entretenir une relation client inspirée des codes du luxe. Toujours de façon ciblée.

Nespresso, une marque qui mise sur le courrier papier

Lorsque Nespresso fut créé en Suisse à la fin des années 1980, comme filiale de Nestlé, la marque n’avait ni boutiques, ni Internet à disposition. Mais déjà un positionnement : celui d’une marque exclusive, travaillant en direct avec les caféiculteurs, réunissant sa communauté de clients au sein d’un “Club Nespresso” et ne leur vendant ses capsules en aluminium qu’à distance, plutôt qu’en supermarché. “L’idée était de dire que pour bien parler de café, il fallait parler directement à chaque client, car le choix du café est un choix très personnel”, raconte Nathalie Gonzalez, directrice marketing et communication. Pour informer ses clients sur les “blends” (mélanges de café) concoctés par les experts maison, la marque leur envoyait des présentations détaillées sur courrier papier. Et prenait ensuite leurs commandes par téléphone. Une toute autre époque…

Trente ans et une révolution numérique plus tard, les clients de Nespresso peuvent s’informer sur les produits en ligne, commander en quelques clics sur le site ou l’appli, ou se rendre dans l’une des 650 boutiques ouvertes entre-temps dans le monde (dont 36 en France). De quoi avoir mis aux oubliettes le mailing papier ? Non : contre toute attente, la marque ne l’a pas abandonné. Elle en a même fait, aux côtés du digital et des boutiques, un élément clé de sa relation client, répondant à des usages et une stratégie bien précis. “Il y a un certain nombre de choses qui ne s’expriment bien que par courrier papier”, résume Nathalie Gonzalez.

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Article paru sur lentreprise.lexpress.fr

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consommation et marketing

Vers une consommation plus engagée ?

Par | Etudes & Marché

Depuis quelques années, de plus en plus de consommateurs se dirigent vers les marques et les produits durables, minimisant son empreinte écologique. Cette tendance se traduit notamment par l’explosion des produits alimentaires biologiques mais aussi des cosmétiques, de l’automobile, des produits d’entretien ou high-tech où le mouvement commence à s’implanter peu à peu. La consommation est devenue un vecteur d’engagement écologique.

Les Français en pleine transition alimentaire

D’après une étude réalisée par l’Obsoco (Observatoire Société et Consommation), en 2017, 82% des Français se disent plus attentifs à leur alimentation qu’il y a 3 ans. Dorénavant, les consommateurs recherchent de plus en plus des produits de qualité qui leur apportent des bénéfices santés. Une tendance confirmée par Philippe Guilbert, directeur général de Toluna. “Manger sain est une préoccupation primordiale, puisque 7 Français sur 10 déclarent y être sensible aujourd’hui. Que ce soit pour des raisons de forme, de bien-être ou de santé. Une large majorité cherche des aliments sains, des fruits et légumes de saison, des produits moins gras, moins sucrés, moins salés.”

On constate que ces modifications d’habitudes alimentaires sont plus présentes chez les femmes que chez les hommes (73,3% contre 66,7%) et chez les CSP+ (72,8% contre 68% chez les CSP-). De plus, une étude menée par Nielsen montre que la génération Y est la plus engagée. 85% d’entre eux pensent que l’engagement des entreprises est une priorité contre 72% des “baby-boomers”.

Typologies de consommateurs

Toujours selon l’étude menée par l’Obsoco, 4 typologies de consommateurs émergent.

On retrouve tout d’abord les adeptes du régime standard (62%). Ces derniers suivent un modèle d’alimentation dit classique. Ils sont peu disposés à changer leur régime mais ils sont cependant de plus en plus soucieux du contenu de leurs assiettes.

On retrouve ensuite, les opportunistes (20%). Cette typologie de consommateurs opte pour un régime alimentaire occasionnel conditionné par des motivations telles que la perte de poids ou encore la remise en forme.

Les sensibilisés (11%) quant à eux, s’identifient comme flexitariens. Il s’agit d’un nouveau mode de consommation qui consiste à manger moins de viande et à choisir des produits de saison plus qualitatifs.

Enfin, les radicaux (7%) sont les consommateurs les plus engagés vers de nouveaux régimes alimentaires (jeûne, détox, circuit alternatif, bio). Pour Philippe Moati, co-président de l’Obsoco “cette population s’impose un régime strict qui peut s’apparenter à un message politique et militant”.

Des consommateurs de plus en plus responsables

D’après une étude réalisée par Greenflex, 86% des Français tentent d’adopter une consommation plus responsable, c’est-à-dire une consommation plus engagée pour le respect de l’environnement, de l’animal et de l’homme. Ils souhaitent redonner du sens à leur consommation et entendent bien que les enseignes les accompagnent. Ainsi, pour 53% des Français, la consommation responsable passe par l’achat de produits labellisés, de produits bio, issus du commerce équitable ou encore de la production locale

D’ailleurs une étude Nielsen démontre que les produits mettant en avant des composants écologiques se vendent mieux que ceux qui n’en portent pas. Ainsi, la vente de produits cosmétiques “écolo” a connu une augmentation de 14% en 2017 contre seulement 1% pour la même catégorie de produits sans arguments de ventes écologiques. De même pour le chocolat. Lorsque celui-ci est traditionnel, ses ventes ont augmenté de 5% alors que les équivalents écologiques ont connu une croissance de 16%.

Face à ces nouveaux enjeux, les marques ont bien compris qu’elles doivent répondre à de nouveaux besoins et développent ainsi leur offre responsable. Franprix, par exemple, a lancé un nouveau magasin “Franprix Noé”, consacré à la consommation responsable. Dans la boutique parisienne, on retrouve des produits équitables, biologiques, locaux,  choisis pour leur qualité et leur goût. Carrefour Bio se développe également à Madrid où plus de 1800 produits bio sont proposés dans une boutique de 140 m².

Les enseignes s’engagent

De manière plus globale, les consommateurs peuvent retrouver dans chaque enseigne de la grande distribution un rayon consacré aux produits bio. Une étude réalisée par l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique, démontre que la part de marché des GMS dans le secteur du bio est d’environ 45%, contre 37% pour la distribution spécialisée bio, 13% pour la vente directe du producteur au consommateur et 5% pour les artisans ou commerçants.

De nos jours, les consommateurs sont à la recherche de plus de transparence de la part des enseignes. Ils souhaitent avoir une consommation plus collaborative et qui a du sens. En valorisant leur démarche RSE dans leur communication, les entreprises créent de la valeur et gagne la confiance des consommateurs. En intégrant cette démarche dans leur stratégie de marque, les entreprises se montrent plus humaines. Le consommateur désire également faire partie du processus d’élaboration du produit et attend des marques une offre personnalisée.

Les 3 principaux freins à une consommation responsable pour les consommateurs restent l’accessibilité prix, la praticité et l’honnêteté/la sincérité des marques.

 

La sécurité alimentaire au cœur des préoccupations des consommateurs

D’après une étude réalisée par Kantar Wordlpanel, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par la sécurité alimentaire (+7 points en un an) et sont à la recherche de produits sans substances chimiques (+14% de croissance volume pour le bio) et plus traçables (au travers du Made in France, des circuits courts, du fait maison ou encore du local).

D’ailleurs, les consommateurs sont prêts à mettre la main au porte-monnaie. Ainsi, 63% des ménages sont prêts à payer plus cher pour des produits de qualité contre 37% qui affirment que le prix est le critère principal dans le choix d’un produit.

Ainsi, d’après une étude menée par OpinionWay pour Max Havelaar France, en 2018, 79% des Français désirent trouver plus de produits équitables sur leurs lieux de consommation. Mais pour 81% d’entre eux la grande distribution ne doit pas être la seule à proposer plus de produits équitables. Les écoles, les restaurateurs et les entreprises doivent également participer à la croissance de ce secteur.

Au-delà du prix des produits achetés, les Français prennent aussi en compte, le lieu de fabrication (75% contre 62% en 2017), l’environnement (62%), les conditions de production (62% contre 43% en 2017), la personne qui a produit (54% contre 35% en 2017) et la rémunération des producteurs (36% contre 26% en 2017).

Cette tendance s’explique notamment par la médiatisation des Bad-buzz de l’agro-industrie (glyphosate, produits industriels…) mais aussi par la prolifération des labels et des applications nutritionnelles. Ainsi, selon un sondage de 2018, 19% des foyers Français se servent d’au moins une application alimentaire. Celle-ci permettant de scanner les produits et d’obtenir une information sur l’impact du produit sur la santé. Et 75% d’entre-eux assurent que l’utilisation de cette application a modifié leur comportement d’achat.

La conscience du consommateur

Le consommateur Français a pris conscience du lien qui existe entre son alimentation, sa santé et son bien-être. Cela se traduit par une consommation plus attentive, plus engagée et plus transparente. Certains secteurs sont plus touchés que d’autres, notamment l’alimentaire et les cosmétiques. La montée en puissance de ces préoccupations aura donc un impact sur le commerce de demain. Ce sera aux industriels de s’adapter.

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point de vente

Le retour en force du magasin

Par | Etudes & Marché, Imprimés papier

Depuis quelques années, des hypothèses émergent et prédisent une mort éventuelle du magasin physique au profit de l’e-commerce. A l’heure de la digitalisation, le magasin ne meurt pas, il se réinvente !

Le magasin physique se réinvente

Le magasin, toujours autant apprécié par les Français
Le commerce physique semble encore avoir de belles années devant lui et est toujours autant apprécié par les Français. Ainsi, d’après un sondage réalisé en 2015 par Ipsos, 72% des Français préfèrent acheter en magasin plutôt que sur Internet. D’ailleurs, 85% des consommateurs favorisent les magasins pour réaliser l’achat de produits de première nécessité.

Une étude, réalisée par The State of Retail en 2017, démontre que les clients sont encore méfiants quant à l’achat de produits coûteux sur des sites e-commerces. D’après cette étude, 56% des consommateurs préfèrent acheter des articles coûteux dans un magasin physique. En effet, au-delà d’un risque financier dans le cas d’un appareil défaillant, le client est réticent à l’idée d’acheter un appareil sur internet car il a peur de ne pas comprendre comment retourner ou réparer le produit en cas de problème. A contrario, si le même produit est acheté en magasin, le consommateur a la possibilité de le voir, de le toucher et de le tester, ce qui est un vecteur de réassurance pour le client.

L’humain au coeur des préoccupations

Selon The State of Retail, la disponibilité, le contact humain, l’expertise, l’écoute (citée par 90% des consommateurs), le conseil personnalisé et la possibilité de toucher le produit (cité par 85% des consommateurs),  de l’essayer ou d’évoluer dans l’univers de la marque, sont autant d’atouts plébiscités par les clients.

Enfin, une étude réalisée par Opinion Way pour la Paris Retail Week en 2017, affirme que 57% des Français et 70% des 18-24 ans souhaitent que les pure players comme Amazon, Vente Privée ou La Redoute ouvrent des magasins physiques. D’ailleurs, le développement des pop-up stores démontre bien cette tendance à revenir au brick & mortar. A titre d’exemple, le pure player Birchbox a lancé une boutique éphémère en 2014, avant d’ouvrir en avril 2017 son premier magasin à Paris.

Le magasin, véritable lieu de vie

Plus qu’un lieu d’achat, le magasin doit devenir un lieu de vie où les consommateurs vivent de véritables expériences. En 2017, 60% des 18-24 ans ont envie de magasins où ils peuvent faire autre chose qu’acheter. Ils souhaitent ainsi bénéficier de plus de divertissements, d’innovations. D’ailleurs, 33% d’entre eux souhaitent pouvoir trouver dans les magasins des espaces de restauration/café, des lieux de détente et de bien-être ou encore l’organisation de cours ou d’activités.

Et ça, les magasins l’ont bien compris. Nike propose, par exemple, des terrains de sport dans ses magasins. Samsung quant à lui, créé ses magasins comme des lieux d’expériences, suivant le modèle des parcs d’attractions.

Pour mettre en avant le savoir-faire des employés et renforcer l’attachement du client à la marque, les entreprises n’hésitent pas à développer des activités complémentaires en magasin. A titre d’exemple, les employés de la marque Lululemon Athletica, détaillant de vêtement de yoga, proposent des cours de yoga en magasin afin d’améliorer la relation client.

Les centres commerciaux se sont également emparés de cette tendance et offrent des espaces de détente, des aires de jeux pour les enfants ou encore des solutions pour recharger les téléphones portables ! Avec la mise en place de toutes ces solutions, on peut dire que l’on fait du shopping comme chez soi !

Le magasin, résolument centré autour du client
Le magasin bénéficie d’un atout majeur que les sites e-commerces ne peuvent concurrencer : le sensoriel. En effet, les Français aiment avoir la possibilité de toucher, sentir, tester un produit. Le sensoriel fait partie intégrante de l’expérience d’achat et peut être difficilement remplacé. Si aujourd’hui, de nouvelles technologies comme la réalité virtuelle permettent de représenter le produit “en situation”, pour certains achats comme les ensembles (chambre, cuisine…), les consommateurs préfèrent voir le produit en magasin pour pouvoir se projeter plus facilement.

L’expérience, clé pour attirer le consommateur

De nos jours, les consommateurs veulent vivre une expérience d’achat utile. En effet, il ne faut pas oublier que le magasin est la vitrine de la marque. Il permet d’établir une relation avec les clients. D’ailleurs, l’essor du marketing expérientiel le démontre. Cette approche vise à proposer une expérience unique au sein du magasin afin de susciter l’intérêt du client et d’accroître son engagement à la marque. En stimulant les sens des consommateurs lors de leurs achats, l’entreprise va pouvoir créer une expérience mémorable.

L’objectif est clair, les magasins doivent proposer une expérience unique aux consommateurs. Pour se faire, les magasins deviennent un espace d’émotions, d’histoires.

La personnalisation, outil marketing roi

La personnalisation devient le maître-mot ! En effet, de nos jours, chacun souhaite se sentir unique, tout en appartenant à un groupe référent. Suivant cette logique, le magasin Nike présent à New-York propose aux clients de personnaliser leurs baskets. Les clients peuvent également flasher les codes-barres des chaussures pour visualiser les différents coloris de la gamme, avant de les récupérer en magasin. Les clients peuvent ensuite essayer les différents modèles sélectionnés, avec l’aide d’un vendeur s’ils le souhaitent, puis procéder au paiement via Apple Pay pour une expérience sans friction.

D’après une étude réalisée par le cabinet L.E.K Consulting, 70% des consommateurs sont séduits par l’utilisation de la réalité virtuelle en magasin. Cela afin d’améliorer leurs expériences d’achat. Au-delà de l’expérience client, la réalité virtuelle permet aux magasins de présenter l’intégralité de leur offre. Pour illustrer ce propos, en 2017, Décathlon intègre la réalité virtuelle dans ses magasins et offre la possibilité à ses clients de tester les tentes Quechua. Grâce aux casques de réalité virtuelle, le consommateur est immergé dans trois univers virtuels (montagne, désert ou forêt). Il a alors la possibilité d’opter pour la tente de son choix. Cela lui permet de visualiser les caractéristiques de cette dernière, tout en changeant sa couleur et ses options. Il peut également circuler dans l’espace afin de simuler l’utilisation du produit.

Le phygital nouvel eldorado des marques

Depuis quelques années, on assiste à l’essor du click and collect. Ainsi, d’après une étude réalisée par Fevad/Csa, en 2016, 36% des internautes ont déjà utilisé le click and collect et 29% d’entre eux ont réalisé d’autres achats lors de leur visite en magasin. Cette tendance nous montre bien qu’au-delà d’être un mode de livraison, le click and collect est une façon d’attirer le consommateur en magasin.

Les nouvelles technologies permettent également aux magasins d’étendre leurs services. Ainsi, chez Célio, les consommateurs peuvent commander des articles indisponibles ou en rupture de stocks en magasin. Chez Uniqlo, un assistant virtuel aide les clients à choisir leurs vêtements en fonction de leurs goûts.

La digitalisation des magasins réhumanisent l’achat. En effet, le CRM permet de personnaliser les offres. Les tablettes permettent aux vendeurs d’accompagner le client dans son processus d’achat. Bref, les magasins ont tout à y gagner !

Les ventes online et in-store

De plus, les nouvelles technologies permettent aux marques d’homogénéiser leurs ventes online et in-store. Ces dernières disposent ainsi de toutes les datas nécessaires à la compréhension des parcours clients, des comportements face aux produits. Autant d’informations qu’elles peuvent utiliser pour maximiser leurs ventes en magasin. Amazon est l’exemple parfait de cette alliance. De ce fait, l’entreprise a mis en place dans son magasin new-yorkais des têtes de gondole composées des articles les plus vendus en ligne dans la région.

Enfin, les consommateurs sont de plus en plus partisans du ROPO (Research Online Purchase Offline). Ainsi,  en 2016, plus de neuf consommateurs sur dix ayant effectué un achat en commerce de proximité avaient au préalable réalisé une recherche en ligne.

Les magasins se transforment

Les magasins physiques se transforment en lieu de vie, en point de retrait ou encore en entrepôt. Le magasin est toujours bel et bien vivant et sa disparition, bien souvent annoncée, n’est pas d’actualité. De nos jours, la question n’est pas vraiment de savoir si internet éliminera ou non les magasins. Il s’agit plutôt de savoir comment les entreprises vont gérer la relation entre ces deux canaux de distribution. En bref, le magasin n’est pas mort, il se réinvente !

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Comme de multiples activités humaines, l’industrie papetière a une empreinte écologique.

5 idées reçues sur l’imprimé publicitaire !

Par | Imprimés papier

L’imprimé publicitaire est ancré dans le quotidien des français. En moyenne un français lit 6,9 courriers publicitaires par semaine (BALmétrie 2017).

Cependant, ce média souffre d’idées reçues sur le papier dont il convient de se défaire.

Préjugé n°1 : Le prospectus ne tient pas compte des enjeux environnementaux

Comme de multiples activités humaines, l’industrie papetière a une empreinte écologique. Cependant, le papier demeure un média responsable, recyclable et naturel. A ce propos, saviez-vous que l’industrie papetière est l’une des premières industries de recyclage ? (COPACEL)

D’après le rapport de suivi de la déclaration Européenne sur le recyclage du papier, réalisé en 2016, 72% du papier est recyclé. En 10 ans, le taux de récupération des produits usagés à base de papier et carton est passé de 46% à 72%.

L’industrie de la distribution d’imprimé publicitaire s’engage dans une démarche d’optimisation de son empreinte carbone. Pour cela, elle met en place un plan annuel d’actions concrètes : utilisation d’énergie verte, optimisation des flux de transports, programme de reforestation, tri des déchets…Autant d’actions qui ont permis de réduire les émissions de CO2 de 45% en presque 30 ans (Conf of Europ Paper Indus).

Hautement recyclable (5 à 7 fois), le papier est un acteur essentiel à l’économie circulaire. Fabriqué à partir de fibres recyclées et de fibres issues de forêts gérées durablement, le papier n’a pas d’impact sur la déforestation en Europe.

Produits en petit format, petit grammage, sans colle et sans vernis, les prospectus honorent les normes d’éco conception. De plus, grâce à la mise à jour régulière des référentiels de boîte-à-lettres (Modifications urbanistiques, Stop Pub), les quantités produites sont optimisées au plus juste afin de lutter contre tout gaspillage.

Préjugé n°2 : Les flyers ne sont utilisés que par la grande distribution

Faux ! La GSA et la GSS ne sont pas les seules à utiliser les flyers. Facile à mettre en place, le flyer est aussi accessible pour les petites et moyennes entreprises.

Ils permettent aux artisans et commerçants locaux d’accroître leur notoriété en ciblant avec précision les quartiers regroupant les consommateurs les plus réceptifs à leurs offres. Ainsi, 68% des français utilisent l’imprimé publicitaire pour choisir le magasin dans lequel aller effectuer leurs achats (Adrexo et IPSOS, 2016) et 2 français sur 3 choisissent un magasin en fonction des promotions et des offres commerciales reçues. (Adrexo et IPSOS, 2016)

Il s’agit donc d’une puissante alternative aux spots radio et TV qui restent bien souvent peu accessibles pour les TPE et PME.

Le prospectus est un vecteur de lien social. Il permet aux mairies et collectivités territoriales de se connecter avec leurs publics et de faire connaître les différentes actions et événements de la commune !

Avec le retour au local et l’essor de la consommation responsable comme acte d’engagement citoyen, les imprimés publicitaires participent d’autant plus au dynamisme de l’économie locale.

Ce support de communication est donc un levier important du développement de l’artisanat et des commerces locaux.

Préjugé n°3 : Personne ne lit les imprimés publicitaires. Ils vont directement à la poubelle !

Parce qu’elle demande une action volontaire, la lecture d’imprimé publicitaire est choisie. Il s’agit du seul média que les consommateurs emportent volontairement chez eux, qu’ils consultent à un moment privilégié et qui participe à la rédaction des listes de courses.

D’ailleurs, les lecteurs prennent plaisir à les lire et y consacrent en moyenne 38 minutes chaque semaine. 63% des français déclarent même que la lecture de prospectus est pour eux un moment de détente (Two Sides, Toluna 2017).

Preuve encore que l’imprimé publicitaire est un média désiré, 61% des jeunes ne souhaitent pas apposer de Stop-Pub sur leur boîte-à-lettres (Opinion Way pour Bonial, 2015). En effet, si une personne ne souhaite pas recevoir de flyers, cette dernière dépose un autocollant Stop-Pub sur sa boîte-à-lettres.

Or, si la boîte-à-lettres ne dispose pas d’un Stop Pub, cela signifie que la personne a fait le choix de recevoir des publicités et donc que cette dernière est réceptive au message, qu’elle lit à un moment choisi. Alors que 30% des internautes ont téléchargé un ad-blocker (bloqueur de publicité), une étude réalisée par BALmétrie montre que seuls 17% des français ont apposé un autocollant Stop-Pub. Cette étude montre bien que ce support de communication possède une véritable audience.

Le prospectus reste d’ailleurs un média très apprécié par les personnes âgées contribuant à la lutte contre l’isolement.

L’imprimé publicitaire est donc un média de proximité qui permet aux consommateurs de s’informer sur la vie de leur territoire.

Préjugé n°4 : L’imprimé publicitaire est un média vieillissant, qui ne plaît pas aux français

L’imprimé publicitaire est LE média du pouvoir d’achat. Il est indispensable à la vie quotidienne des consommateurs français qui le plébiscitent. 75% des français déclarent apprécier les prospectus et 86% d’entre eux sont sensibles aux promotions. (BALmétrie 2017).

Porteur de bons plans, d’informations et de promotions, grâce à lui les consommateurs sont au courant des bonnes affaires. 93% des français estiment que les flyers permettent d’avoir une vision rapide et complète des promotions. (IPSOS et Adrexo, 2016)

Il permet donc aux particuliers d’accroître leur pouvoir d’achat. Cela se fait en comparant les offres et promotions existantes. De ce fait, pour 84% des français les imprimés publicitaires permettent d’optimiser le budget du foyer et pour 82% d’entre eux, d’acheter malin. (Etude Adrexo et IPSOS, 2015)

70% des Français lisent des imprimés publicitaires chaque semaine et 76% d’entre eux sont des utilisateurs de bons de réductions (GIE BALmétrie, IPSOS, 2018).

Les échantillons, appréciés par 97% des français renforcent l’attractivité des prospectus auprès d’une cible définie. Ils offrent la possibilité de découvrir un produit inconnu. D’ailleurs, 68% des consommateurs se sont déjà rendus dans un magasin suite à la réception d’un échantillon.

Contrairement aux idées reçues, le flyer est également plébiscité par la nouvelle génération. Ainsi, selon une étude Balmétrie, 87,5% des 15-34 ans lisent au moins un imprimé publicitaire et 80% d’entre eux les conservent.

Ce média est globalement bien perçu et jugé utile par les Millennials. De ce fait, 4 jeunes sur 5 jugent la lecture de prospectus comme un moment de plaisir. Une étude réalisée par Adrexo montre qu’un jeune sur deux se dit « impatient » de lire des imprimés publicitaires. Curieux, ils aiment avoir la possibilité de voir les offres disponibles dans leur zone de chalandise. Il est donc important d’avoir un bon ciblage.

De plus, 85% d’entre eux voient dans le support papier une caution d’authenticité, en laquelle ils ont confiance. Le support papier est fixe, durable, fait référence… Il laisse des traces, il fait mémoire. Il offre un point de fixation de l’intérêt et apporte de la cohérence.

Préjugé n°5 : Le digital a tué le prospectus

Nous avons souvent tendance à opposer la communication papier et la communication digitale. Or, d’après une étude réalisée par l’Observatoire de l’association Culture Papier, 75% des français estiment que le papier et le numérique sont complémentaires. 85% d’entre eux, affirment même que l’utilisation combinée du papier et du digital permet de disposer de plus d’informations que sur un format seul (IFOP et Electrogeloz Power Print).

En effet, les prospectus et la communication digitale ne sont pas utilisés de manière distincte mais de façon complémentaire. De ce fait, l’imprimé publicitaire apporte aux consommateurs de l’information, annonce une promotion, fait découvrir un produit. Les sites internet quant à eux vont permettent d’avancer dans le choix du produit ou du lieu d’achat.

De plus,  le flyer est un excellent outil drive-to-web ! Selon une étude réalisée par Balmétrie, en 2018, 15,2% des français se sont déjà rendus ou ont eu l’intention de se rendre sur le site internet d’un annonceur à la suite de la réception d’une publicité.

La complémentarité média semble être une bonne alternative !

Le courrier publicitaire, filière économique et créatrice d’emplois

Le secteur d’activité des prospectus fait intervenir de nombreux métiers : fabrication, conception graphique, impression, diffusion, tri… Autant  d’emplois qui participent au développement des territoires.

En France, d’après l’Obs-Commédia, en 2016, la filière “création, impression, routage, transport, distribution” représente plus de 150 000 emplois. Pour sa seule activité, Adrexo emploi et forme plus de 17 000 distributeurs partout en France !

Le métier de distributeur, principalement occupé par des personnes à la recherche d’une activité complémentaire, permet d’offrir à une population peu qualifiée, un CDI à proximité de leur domicile.

Les imprimés publicitaires représentent également un soutien à la consommation, pilier essentiel de la croissance et donc de l’emploi

A l’heure de la digitalisation, nous pouvons penser que l’imprimé publicitaire n’est plus efficace auprès du grand public. Il serait délaissé au profit des moyens de communication digitaux. Or, le courrier publicitaire est un média puissant, responsable. Il est aimé des consommateurs et créé de l’emploi! Présent chaque jour dans près de 25 millions de foyers, le prospectus est un média indispensable. Il génère du trafic en magasin et sur les sites e-commerce.

C’est un média promotionnel et un média du pouvoir d’achat et des bons plans. Des millions de français attendent et apprécient l’imprimé publicitaire ! Il s’agit donc d’un média incontournable dans l’établissement d’un bon mix média !

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3 innovations qui révolutionnent le futur du papier !

Par | Imprimés papier

D’après l’étude Toluna, 86% des consommateurs français préfèrent le confort du courrier papier à celui de l’écran. De plus, 84% d’entre eux estiment qu’ils retiennent mieux les informations lues sur papier (Two Side Étude). Celui-ci n’est donc pas mort. Bien au contraire, il ne cesse d’évoluer au cours de ces dernières années.

A l’ère où les problématiques environnementales sont au cœur des débats, notamment dans l’univers professionnel, être « éco-responsable » devient le maître mot. La consommation de papier serait-elle vouer à évoluer pour s’engager dans une démarche de développement durable ?

Grâce aux multiples avancées technologiques effectuées dans le secteur de l’industrie papetière, plusieurs innovations s’offrent dans le choix des papiers pour mener à bien une politique d’achat éco-responsable ou bien pour, tout simplement, redorer l’image du courrier papier à l’ère du digital.

Aujourd’hui, nous vous présentons trois de ces innovations, qui vont révolutionner l’avenir du papier.

1. LE PAPIER RÉIMPRIMABLE

Conscientes des enjeux écologiques, les marques utilisent de plus en plus le papier recyclé. Une tendance forte qui devrait s’accroître aux cours des prochaines années. Des chercheurs du Laboratoire National Lawrence-Berkeley en Californie et de l’université de Shandong en Chine, ont mis au point un papier ré-imprimable plus de 80 fois.

Comment fonctionne-t-il ?

Ce nouveau procédé fonctionne uniquement à l’aide de lumière, plus besoin d’encre ! Pour se faire, il faut une feuille de papier classique, un mélange de nanoparticules et une lampe à UV.  La feuille est alors enduite du mélange avant d’être exposé aux rayons lumineux afin d’être “imprimée”. Au bout de 5 jours, le texte disparaît et la feuille devient réimprimable. Une véritable révolution !

En vue de démocratiser ce processus, ces mêmes chercheurs sont actuellement en train de développer une imprimante compatible qui permettrait de réaliser ces opérations plus rapidement et en couleur. En termes de tarif, le coût de sa production pourrait concurrencer le prix actuel du papier ! De ce fait, nous pourrions imaginer l’utilisation de ce procédé pour imprimer des informations temporaires (journaux, notes, emplois du temps, publicités…).

2. LA CHROMATOGÉNIE

Cette nouvelle technologie permet de rendre le carton et le papier résistants à l’eau et aux graisses. L’emballage reste même recyclable grâce à l’utilisation d’une faible quantité de molécules.

Véritable tournant dans l’industrie du courrier papier, ce nouveau procédé permet d’éviter au papier de se décomposer dans l’eau ou encore aux colis, restés sous la pluie par exemple, d’arriver abîmés chez le client.

III. LE PAPIER TACTILE : Une manière d’allier papier physique et nouvelles technologies digitales

Des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon ont développé un procédé permettant de rendre le courrier papier sensible au toucher afin de le rendre interactif. Semblable à un écran tactile, il vous suffit d’un stylo ou bien de votre doigt pour dessiner des mots ou des images sur le papier qui apparaîtront ensuite sur votre écran d’ordinateur.

Ce type de papier peut également être utilisé pour héberger des icônes qui permettront, par la suite, aux utilisateurs de se rendre sur une page web par exemple en cliquant simplement sur l’icône.

Cette avancée technologie pourrait très bien, dans les prochaines années, être utilisée dans les journaux interactifs, les publicités ou même les copies de test des élèves… En termes de coût, une feuille coûte actuellement 0,30$. Avec une production à grande échelle, celui-ci pourrait être sensiblement diminué.

A titre d’exemple, Pizza Hut s’est déjà lancé dans l’expérience, en créant une boîte à Pizza convertible en platine DJ. Le principe est simple, une fois la boîte dépliée, le consommateur connecte la platine imprimé via Bluetooth. Devenu un véritable DJ, les enceintes de son téléphone vibrent alors au rythme de ses créations !

En bref, le papier n’a pas dit son dernier mot ! Le secteur a encore de belles années devant lui et ses acteurs qui le composent ne cessent d’innover. Ils proposent de nouveaux outils de communication adaptés aux consommateurs de plus en plus exigeants. Le courrier papier représente un réel atout pour les marques ainsi que pour les enseignes. Grâce à ces nouvelles technologies, celles-ci peuvent désormais s’encrer dans une démarche écoresponsable tout en conservant ce format tant aimé.

 

Vous souhaitez lancer une campagne de communication papier ? 

https://adrexo.fr/boite-a-lettres/

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